moustique sur une plante

Les moustiques nous piquent en été, et leur vrombissement nous fait parfois passer des nuits blanches. Vecteurs de maladies, leur piqûre est la première cause de mortalité chez l’homme. Pourtant, les scientifiques ont découvert récemment qu’ils rendent un fier service à l’écosystème. Puisque la cohabitation avec ces insectes suceurs de sang semble inévitable, autant le faire avec les grands moyens pour se protéger des espèces les plus invasives. Nous en parlerons dans ce dossier. 

Mieux comprendre le moustique

Il existe plus de 3500 espèces de moustiques à travers la planète. Elles sont réparties sur tous les continents, sauf en Antarctique. Si vous avez une peau à moustique, c’est le seul endroit où vous pouvez espérer ne pas vous faire attaquer. Seulement 200 piquent, dont la moitié ne s'intéresse qu'aux oiseaux, et quelques-uns vecteurs de maladies graves comme le paludisme, la fièvre jaune ou la dengue. Si le champ des moustiques piqueurs d’hommes en est réduit à ce point, cela ne les rend pas moins agressifs.

Son comportement 

Le moustique et la tique possèdent plusieurs caractéristiques communes. Tous deux sont vecteurs de maladies virales, qui se transmettent  entre les animaux et pouvant affecter les humains. Ce sont des insectes suceurs-piqueurs qui se nourrissent du sang animal ou humain, mais chez les moustiques, seules les femelles sont à craindre. Pour repérer leur cible, ils se servent de leur odorat très développé. 

Leurs similarités s’arrêtent là. En effet, sur la forme, le moustique est très distinct de la tique, et des autres insectes volants aussi. Il plane avec légèreté en se servant uniquement de ses ailes. Il n’a pas besoin de ses pattes pour s’envoler, et c’est d’ailleurs pour ça qu’on le ressent à peine lorsqu’il se pose sur la peau.

Son cycle de vie

Comme le commun des diptères, le cycle de vie des moustiques comprend quatres stades : oeuf, larve, nymphe et adulte. Ils passent les trois quart de leur phase de développement en milieu aquatique, puis en milieu aérien à l’âge adulte. La durée de leur métamorphose varie en fonction de trois facteurs, à savoir la chaleur, l’humidité et la sécheresse. En général, les moustiques se plaisent en milieu humide, mais au stade de l'œuf, certains sont capables de survivre en milieu sec pendant plusieurs mois. Il y a aussi des femelles qui s’adaptent très bien au froid hivernal. On peut dire que cet insecte possède une grande capacité d’adaptation à l’environnement auquel il est confronté. Il peut résister aux conditions les plus extrêmes et se propage à la vitesse grand V lorsqu’il y a assez d’humidité autour des terres habitées.

En quoi les moustiques sont-ils utiles ?

S’il y a bien un sujet sur lequel il est inutile de débattre, c’est que la nature a besoin des moustiques. Prenons l’exemple du toundra arctique. Plusieurs espèces vivent dans cette région du globe et servent de nourriture aux animaux qui se trouvent plus au nord, du Canada en Russie. Elles se déplacent en colonie, obligeant les caribous à migrer pour échapper à leur déferlement. Quand ces derniers changent de territoire, ils peuvent continuer à se nourrir, et nourrissent en même temps les loups. Si les caribous venaient à changer de trajet, tout l’écosystème de la région en serait bouleversé. 

Les oiseaux migrateurs se nourrissent aussi principalement de ces insectes tant redoutés. Pour eux, le toundra est un garde-manger. Selon Bruce Harrisson, entomologiste au Ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles en Caroline du nord, 

“le nombre d’oiseaux chuterait de plus de 50 % sans les moustiques”

Leur rôle dans l’écosystème 

Les moustiques, et aussi les mouches, sont sans doute les insectes les plus haïs au monde, si bien que l'humain a déployé tous les moyens imaginables pour leur éradication. C’est assez compréhensible quand on sait que les maladies causées par le moustique tue 725 000 personnes par an. Malgré cela, il ne faut pas rester indifférent au rôle écosystémique qu’il joue. En effet, il s’agit d’un agent pollinisateur au même titre que l'abeille et le papillon. Les mâles comme les femelles se nourrissent du nectar des fleurs.

En outre, ils assurent une fonction essentielle dans les zones humides, puisqu’ils sont des bioindicateurs du cycle du carbone et de l’azote.

Leurs larves sont utilisées pour le plancton animal ou zooplancton dans les zones humides, mais ont aussi leur place dans la chaîne alimentaire. Que ce soit à l’état de larve ou adulte, les moustiques sont les proies de plusieurs prédateurs. Il y a les batraciens, les arachnides, les petits reptiles, les coléoptères, les chauves-souris, les hérissons, sans oublier les oiseaux. Mis à part les espèces migratoires du toundra arctique, la survie de ces prédateurs ne dépend pas forcément de leur existence. Ils ne sont pas irremplaçables au niveau de la chaîne alimentaire.  

Le moustique tigre: une espèce invasive

Malgré l’utilité du moustique dans l’écosystème, il existe une espèce particulièrement invasive. Il s’agit de l’aedes albopictus, communément appelé moustique tigre. Très vorace, il colonise tous les environnements et s’adapte sans difficulté. Originaire de l’Asie du Sud-Est, il est aujourd’hui présent aux quatre coins du globe, indépendamment du climat et de la saison. Le réchauffement climatique est un des facteurs ayant favorisé sa capacité d’adaptation ainsi que sa prolifération. Ses œufs survivent à la sécheresse, au froid et à la chaleur. 

La femelle est la plus redoutable. Elle atteint son pic d’agressivité à l’aube et en fin d’après-midi. Elle suce le sang humain et animal pour se délecter d'une protéine essentielle au développement de sa progéniture. Le moustique tigre est vecteur de plusieurs maladies, dont les plus mortelles sont le zika, la dengue et le chikungunya

Petite précision, le virus qu’elle véhicule ne se transmet pas par le sang, mais par le venin qu’elle injecte au moment de la piqûre afin de rendre le sang plus fluide et facile à digérer.

Comment vivre avec les moustiques?

Contrairement aux idées reçues, les femelles des moustiques sont attirées par l’odeur et non par la lumière. Elles aiment la transpiration, le dioxyde de carbone émis par la respiration, la sécrétion d’acides gras et l’odeur d’ammoniaque. Par des gestes simples, il est possible d’éviter leur piqûre, surtout celle du moustique tigre. En été, il est préconisé de porter des vêtements longs aux heures où leur agressivité atteint son pic. 

L'usage de produits anti-moustiques est aussi une alternative. En revanche, pour limiter leur nombre, il est plus conseillé d’assécher les eaux stagnantes et de dégager les objets à l’extérieur qui peuvent retenir l’eau de pluie, comme les pneus par exemple.

Quelques hôtes au jardin peuvent s’avérer utiles. Il est nécessaire de préserver l’habitat naturel des prédateurs d’insectes pour une lutte biologique contre les moustiques. 

L’utilisation d’une moustiquaire est une solution efficace pour ne pas se faire piquer. Mais n’oublions pas les autres insectes nuisibles qui nous dérangent au quotidien. Plutôt que d’agir contre un seul insecte, autant les combattre tous en même temps. Vous aurez moins de dépenses à déployer avec une solution tout en un comme la mouchtiquaire. Elle arrête les mouches, les moustiques, les tiques, les guêpes, ainsi que tous les insectes volants et rampants

C’est quoi au juste une mouchtiquaire?

La mouchtiquaire est un produit de la marque Tranquilisafe. Il s’agit d’une moustiquaire hors du commun, qui s’ouvre et se ferme grâce à plusieurs aimants. Avec ce système magnétique, il est possible de concevoir un prototype adapté à chaque type d'ouverture. Figurez-vous qu’une baie vitrée peut en être équipée. Il en est de même pour les portes et fenêtres cintrées, arrondies et même la terrasse et la pergola. Il n'est pas nécessaire de faire des trous dans le mur pour poser votre mouchtiquaire. Un scratch adhésif vous permet de la fixer sans difficulté.

Tranquilisafe est le premier à fabriquer des moustiquaires sur mesure et ajustables en France. Les produits sont cousus en atelier par des personnes en situation de handicap ou en situation de précarité. Il s’agit donc d’une marque solidaire, mais aussi écoresponsable, car les produits sont réutilisables à l'infini. Si la toile de votre mouchtiquaire venait à se déchirer, les dégâts sont réparables au scratch adhésif. 

Tout ça pour vous dire que les moustiques ne sont pas tous nos ennemis, et qu’il n’est pas nécessaire de les exterminer. Leur laisser une chance est une manière de contribuer à la sauvegarde de certaines espèces, et à la préservation de la faune et de la flore. Seuls ceux qui nous piquent sont à éviter, par l’utilisation d’une mouchtiquaire.